Madame X a été victime d’un accident la circulation en septembre 2021. L’assureur missionne un médecin expert pour évaluer le préjudice subi par elle. Madame X se rend seule à cette expertise médicale, sans médecin conseil et sans avocat. Le médecin retient des souffrances endurées de 1/7, un déficit fonctionnel permanent de 1%, et pas d’incidence professionnelle.
Madame X vient alors consulter Me AUBRET-LEBAS ne comprenant pas le rapport et trouvant que celui-ci ne correspond pas à son préjudice. Elle explique qu’elle est aide-soignante, et qu’elle n’a pas pu reprendre son travail depuis les faits compte tenu de ses séquelles.
Devant le Tribunal, une expertise médicale judiciaire est demandée et obtenue. L’expert judiciaire évalue alors le préjudice comme suit: des souffrances endurées de 2/7, un déficit fonctionnel permanent de 4% et surtout une incidence professionnelle. Cette fois Madame X est accompagnée de son avocat à l’expertise. Il est fait état de son préjudice professionnel.
Sur la base de ce rapport, beaucoup plus objectif, le préjudice de Madame X est chiffré par notre cabinet.
L’affaire est plaidée et le tribunal correctionnel de Vannes a rendu sa décision le 18 octobre 2024. Celle-ci est désormais définitive.
Le tribunal alloue à Madame X une somme de plus de 87000€ pour l’ensemble de son préjudice, dont près de 42000€ pour son incidence professionnelle.
En outre, le tribunal sanctionne l’assureur pour défaut d’offre complète et suffisante dans les délais légaux, au double des intérêts au taux légal sur l’ensemble des sommes obtenues, ce qui représente une somme de près de 25000€.
En définitive, ce dossier est l’exemple parfait qu’il est absolument indispensable d’être accompagné d’un avocat spécialisé en réparation du dommage corporel et d’un médecin conseil également spécialisé, et ce tout au long du processus indemnitaire.